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    L'autre jour, un enfant au visage rond comme celui d'un poupon m'a demandé, avec toute l'innocence caractéristique de son âge, pourquoi est-ce que les Hommes

     

     

     

    Me voilà donc aujourd'hui au même point qu'hier; les générations futures pourront dire que j'aurai porté la fatalité sur mes épaules du berceau à la tombe. Enfin, je dois tout de même avouer que néanmoins, je trouve plus de plaisir à réparer les tricycles de mes petits enfants que les voitures de mes anciens clients.

    Cette vie laborieuse, tant physiquement que mentalement, m'aura au moins appris quelque chose : si, ma vie durant, j'ai cherché à être aimé, à avoir des preuves de cet amour, et si, pas seulement moi, mais des milliards d'autres personnes ont agit de même, c'est parce qu'il règne un flou sur chacune de nos existences.

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  • A puff on a cigarette. A last one. The ultimate. How does it starts...

    I used to live in a fantastic family. Not a nuclear family, rather a spiritual one. You know, that kind of family. The one that you'd never want to leave. We were very numerous. There was Catfold, our sweet grandma. There were young Kol and old Jory, y'know, those two were kinda inseparable. There were also Jan, Christ, Qina, Udwig, Gulwo and Merisa. And there was me. We couldn't live without each others. That was just impossible, 'cause we were always all together. Eating together, hanging out together, working together, sleeping together... Living together. Those were the days, y'know, the happiest days of my entire life. I can't remember how it was before I meet them.

    That was a community, my community, a happy and pretty community in which we were truly happy. We really used to like each others.  We were united. We lived together, we never thought about death. Until this fateful day.

     

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  • "On va boire un verre ?" lança Arnold, les yeux brillants de ruse.

    Julien éclata d'un rire sonore, de ce genre de rire que l'on accompagne souvent de tapes sur les cuisses, lors d'un quelconque repas de famille. Adam, lui, fit preuve de plus de modération; cela ne le faisait pas vraiment rire, car selon lui, ce n'était ni l'endroit, ni le moment pour aller boire un verre. De temps à autres, il lançait des regards inquiets en direction des nombreux et nombreuses prostituées qui les entouraient tandis qu'ils foulaient le trottoir de leurs vieux godillots. L'une d'entre elles, une belle fille toute en chair, lui lança un clin d’œil. Il la considéra tout d'abord avec horreur, puis avec une once de pitié et d'empathie : elle ne devait même pas avoir vingt ans, la pauvre petite.

    Alors qu'ils passaient devant un bar des plus saugrenus, ils se firent même aborder par une femme d'une quarantaine d'années, visiblement habituée à faire le trottoir :

    "Alors les garçons, on vient boire un coup ?"

    Arnold lui fit son plus beau sourire, puis jeta vers ses amis un regard interrogatif. Y va-t-on ? N'y va-t-on pas ? Adam eut envie de lui asséner une gifle. Comment osait-il ne serait-ce que songer à rentrer dans cet endroit sordide ? Julien lui aussi eut droit à un regard assassin, lorsqu'il déclara nonchalamment "Moi, je veux bien".

    Soudain, la prostituée, à laquelle il n'avait pas vraiment prêté attention, pencha son visage vers le sien et s'exclama : "Eh, mais on se connaît ! Vous travaillez à la Pitié Salpêtrière, vrai ?". Adam sentit son cœur battre à toute allure. Comment le savait-elle ? Était-elle une de ses patientes ? Il leva la tête et l'observa timidement. Non. Impossible. C'était elle, c'était cette femme. Avec ses cheveux blonds, fins et plats, ses formes généreuses et ses éclairs dans les yeux. C'était elle. C'était l'amie du mystérieux jeune homme aux yeux verts.

    "Eh bien, Adam, petit coquin, tu nous caches des choses !" ricana Arnold avec un ton rempli de sous-entendus.

    "Ce n'est pas ce que vous croyez, répliqua calmement Jen - car c'était elle, tandis que le jeune infirmier sentait son sang circuler à une folle vitesse dans son corps. Je crois que Monsieur connaît un de mes amis. N'ai-je pas raison ?

    -Ou-oui, je crois aussi..." murmura Adam entre ses lèvres. A ces mots, ses deux collègues le scrutèrent avec curiosité. Lui, l'infirmier modèle, fréquentait des prostitués ? Lui, le rabat-joie, le sage, le prude, lui qui semblait être sur les nerfs depuis qu'ils étaient entrés dans cette rue ?

    "Bon, eh bien, tu ne vas pas t'opposer à ce qu'on y aille alors ?" lui lança Julien avec une pointe de sarcasme. Avant qu'il n'ait eu le temps de répliquer, déjà ses collègues l'avait entraîné dans le bar du vieux Jacques. Il faillit pousser un cri, se débattre, feindre un quelconque malaise pour en profiter et s'enfuir, mais il se ressaisit : ce bar n'était pas si horrible qu'il en avait l'air, en fin de compte. Il y avait seulement beaucoup d'alcool, sans doute aussi un peu de drogue, beaucoup de fumée, et puis surtout une foule de filles et de garçons légèrement vêtus, souvent accompagnés d'hommes d'âge mûr. Personne ne se baladait à poil, personne ne se battait avec personne d'autre, personne ne procédait à un quelconque rite sataniste. Tandis qu'Arnold et Julien allèrent s'installer à une table, Jennah le prit par le bras pour l'emmener vers d'étroits escaliers qui menaient à l'étage supérieur.  "On va voir Leg, ça va lui faire plaisir de vous voir". Plaisir ? En quoi ? Pensa le jeune homme. Il ne m'a vu qu'une fois dans sa vie. Je dois être le seul à m'être attaché à lui. "Voici sa chambre", s'écria Jen, l'interrompant dans ses pensées. Puis, sans toquer, ni prévenir d'une quelque autre façon, elle ouvrit la porte à toute volée.

    Leg, qui venait tout juste de finir avec un client, était en train de remettre son caleçon. Lorsque Jen ouvrit la porte, il l'avait à la moitié de ses fesses, et était dos à la porte. La jeune femme referma aussitôt la porte, puis, rougissante, lança un petit "Oh". Adam, qui avait tout vu, ne savait pas où se mettre.

    "C'est pas grave, vous vous en remettrez ? jeta Jennah, d'une voix tremblante comme celle que l'on a lorsque l'on se retient de rire.

    - Euh, oui...

    - Bah, ça va, faut dire qu'il a un beau cul ce p'tit."

    Adam se retint de lui répondre. Il ne voulait pas passer par un pervers, ce qui se serait sans doute passé s'il avait dévoilé ses pensées à la prostituée. Alors il attendit, en se tripotant les mains nerveusement, que le jeune homme sorte de sa chambre. Bouillant d'impatience, Jen finit par lancer un "Alors, t'as finis de l'enfiler, ce caleçon ?" à travers la porte, auquel Leg répondit illico par un "Ta gueule !" magistral. 

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  • Je n'aimerais pas forcément vivre là-dedans, mais c'est inspirant !

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  • Voici Hind par Cyci et Man :

    Dessins d'amis - fanarts

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