Les colonnes Morris sont des colonnes très présentes dans le paysage parisien, mais on les trouve également dans d'autres villes de France. Il s'agit de cylindres présentant des affiches de spectacles ou de films. Leur nom vient de Gabriel Morris, un imprimeur qui, en 1868, en a obtenu la concession à des fins publicitaires. Mais elles ont été construites à la base par Gabriel Delessert en 1839 pour servir de support à l'affichage municipal et servir d'urinoirs publics (double fonction !).

Source : Wikipédia

Voici donc l'histoire de ces colonnes que nous croisons au quotidien, bien souvent sans nous poser de questions !

Les fontaines Wallace sont des fontaines publiques d'eau potable présentes dans plusieurs villes du monde. Dessinées par M. Lebourg, c'est le philanthrope Mr. Wallace qui les finança (d'où le nom).

Il s'agit de petites fontaines en fonte supportées par des caryatides et destinées à un usage public (désaltérer les passants déshydratés en est un). C'est donc effectivement un acte philanthropique (remercions M. Wallace pour cela).

Paris est la ville où elles sont présentes en plus grand nombre; amis Français, vous avez certainement déjà dû en voir une :

Source : Paris Small Capital

 En effet, on en trouve un peu partout en France et en Europe. Par exemple il y a en à une devant l'université Paris Diderot dans le XIIIe arrondissement (repeinte en jaune), une devant la librairie anglaise 'Shakespeare and Co' à Paris, une dans la square Jean Calas à Toulouse ... Mais aussi à Zurich, à Québec, etc.

Les 4 caryatides soutenant la fontaine sont des allégories de vertus et de saisons. Il y a la bonté (hiver), la charité (été), la sobriété (automne) et la simplicité (printemps).

Il existe également plusieurs modèles de fontaines différentes (j'ai juste donné la plus emblématique), pour plus d'informations, rien ne vaut wikipédia.

Si le coeur vous en dit, vous pouvez m'envoyer vos photos de fontaines Wallace, je les mettrais ici !

Église St Charles à Vienne, en Autriche. Source : ETC

Le caractère sacré d'une église ne réside non pas dans le bâtiment en lui-même, mais dans toutes les actions et pensées pieuses qui y sont faites. Parce que l'on a enterré les morts ici, parce que l'on a allumé un cierge là, parce que l'on y a célébré la messe tantôt; l'église, en tant que bâtiment, n'obtient sa sainteté qu'à ces conditions. Sans elles, il n'est rien d'autre qu'une froide bâtisse de marbre ou de quelque autre pierre qu'il soit. Si la beauté des églises est indéniable et saisit d'emblée toute personne qui a un tant soit peu le goût de l'esthétisme, c'est parce qu'en la parcourant on y ressent un soudain apaisement, dû à la sensation d'avoir franchi la porte d'un endroit qui rengorge d'espoir et de croyance.

(et c'est une parfaite athée qui l'écrit !)

 Comme vous l'avez compris, la beauté d'une église ne réside pas dans son architecture (même si cette dernière y contribue), mais dans le fait même qu'il s'agisse d'un lieu de culte. Une église de fortune, improvisée à la hâte par quelques réfugiés par exemple, pourra ainsi garder une certaine majesté malgré son état insalubre.

Eglise improvisée dans un camp de Roms à La Courneuve. Photo: Yann Merlin

Nul besoin, donc, d'être croyant·e pour saluer ce genre d'initiatives; il suffit d'être laïc. Voilà donc mon introduction aux églises. Mais puisque nous parlons d'architecture, et non de religion, ce qui va nous intéresser aujourd'hui sont ces "froides bâtisses de marbre ou de quelque autre pierre qu'il soit" en question. Et pas le caractère religieux qui en émane. La théologie, ce sera pour une autre fois ! (ou pas).

Pour traiter de ce sujet, nous allons donc aborder les différents types d'églises qui se sont succédé depuis l'avènement de l'ère chrétienne. Allons-y.

1) Les premières églises.

Nef d'une église. Source : BZHO

 Les premières églises dateraient des apôtres. En effet, d'après un de mes anciens professeurs d'Histoire (bon, la source reste à vérifier quoi), l'apôtre Paul, dans sa mission de propagation de l'enseignement religieux, serait allé jusqu'en Écosse, pour y rencontrer ces fameux hommes aux faces peintes tout de bleu, et les initier au christianisme. N'ayant pas de quoi construire une église dans l'immédiat, il aurait utilisé le bateau qu'il avait pris pour venir jusque là, et l'aurait retourné pour s'en servir comme lieu de culte. C'est pourquoi, à présent, nous parlons de "nef" à propos de la salle principale des églises.

Le 2 mars 2014 - jamais fini

http://www.archdaily.com/138323/subdivision-michael-hansmeyer/columns6/