• Fiche personnage - Macha Fenenka

    Fiche personnage - Macha Fenenka 

    Nom : Maria Fenenka

    Prononciation : Morte à 28 ans, le 15 Avril 1961. (Anniversaire: 6 Mars 1933)

    Âge : Morte à 28 ans, le 15 Avril 1961. (Anniversaire: 6 Mars 1933)

    Description courte : Jeune intellectuelle trotskiste. Recherchée par le KGB. A entamé une liaison avec Alekseï avant de mourir fusillée.

    Biographie

    Surnom : Macha

    Anniversaire : 6 Mars 1933

    Signe astrologique : Pisces

    Métier/occupation : Architecte

    Espèce : Humaine

    Genre : Femme

    Personne(s) la/les plus proche(s) : Aliocha

    Famille : Un petit frère handicapé (Yuri) 6 ans plus jeune, une mère célibataire (Anastasia), un père parti quand elle avait 5 ans et demi pour ne jamais revenir (Branislav), deux grands frères jumeaux (Dmitri et Vladimir) 4 ans plus âgés.

    Description physique : Blanche, yeux verts en amande, porte des lunettes, nez long et fin, petite bouche pulpeuse, joues roses, petites mains boudinées, cheveux bouclés bruns au carré, un peu enrobée, tâches de rousseur, 1m58, 80kg, chausse du 38.

    Personnalité : Gentille, souriante, moqueuse, passionée, maline, débrouillarde, perspicace.

    Sexualité : Pansexuelle

    Voix : Aiguë mais cela reste agréable.

    Histoire passée : Le 7 Janvier 1939, quand elle avait 5 ans, son père est parti au front russe pour se battre contre les nazis. Elle ne l'a plus jamais revu, et en a déduit qu'il était mort. En Mai 1939, alors qu'elle a 6 ans, son jeune frère Yuri vient au monde, les jambes paralysées. Anastasia ne pouvant s'occuper seule de 4 enfants, Dmitri et Vladimir l'aident pour élever Maria et Yuri. Maria va à l'école primaire, où elle se fait embêter par ses camarades de classe qui se moquent de son surpoids, puis au collège, où elle devient une élève sérieuse et appliquée, qui a tendance à s'isoler facilement du reste des élèves. C'est là qu'elle commence à s'intéresser à la politique et se met à lire Trotski entre autres. Au lycée, elle se fait une petite bande d'amis qui lui resteront plus ou moins fidèles, avec qui elle commence a élaborer un projet politique (un journal étudiant publié anonymement). Après le lycée, elle se lance dans des études d'architecture tout en continuant son engagement. Elle publie (toujours anonymement), entre autres, une traduction de "Réflexions sur la Guillotine" de Camus, un essai où elle condamne la pénalisation de l'homosexualité réintroduite par Staline, ainsi qu'un pamphlet pour l'avortement (que Staline a interdit). Le 18 Juin 1953, elle est arrêtée chez elle pour être condamnée à trois mois de prison ferme, non pas à cause de ses écrits contestataires (les autorités ignorent leur existence), mais parce qu'elle a été surprise avec un tract trotskiste dans son sac. Dans sa prison du nord de la Russie, elle rencontre Grusha, une autre étudiante enfermée pour les mêmes raisons. Elles entament une liaison, et se retrouvent le soir pour rédiger ensemble un nouveau pamphlet, pour la liberté de conscience cette fois-ci. A leur sortie de prison, elles garde contact mais ne se voient plus vraiment. Maria reprend ses études d'architecture où elle s'était arrêtée, et obtient son diplôme. Elle passe les six années suivantes à exercer son métier, tout en continuant la lutte en cachette. Au fil des années, elle devient très réservée et évite le plus possible le contact des personnes autres que celles qui militent avec elle depuis longtemps; elle ne leur fait pas confiance.

    En 1957, elle emménage dans un petit appartement au dernier étage d'un immeuble près du centre de Moscou, et commence à fréquenter un café situé entre son lieu de travail et chez elle.

    Histoire présente : Maria va maintenant pratiquement tous les jours au même café, à la même table (au fond), avec une bière et les projets sur lesquels elle travaille en ce moment, pour les finir le soir après le travail ou pour y réfléchir pendant sa pause midi. En 1958, un groupe de militaires commencent à fréquenter ce même bar à leur pause midi; parmi eux, il y a Alekseï. Les soldats, à l'exception d'Alekseï, rient grassement à chaque fois qu'ils voient Maria, en disant entre eux qu'elle est une truie. Alek ne tolère pas ce comportement, même s'il n'ose rien dire à ses amis de l'armée. A vrai dire, Maria l'intrigue, et il éprouve une certaine fascination à la voir toujours à la même table, avec des tonnes de papiers, à griffonner, gommer et réécrire. Cependant, Maria ayant développer une méfiance vis-à-vis de tous ceux qui ne font pas partie de son mouvement trotskiste, et en particulier vis-à-vis des militaires, elle se méfie également d'Alekseï, du moins au début. Car, au bout d'un moment, Aliocha, qui est lui aussi devenu un habitué de ce café (quoiqu'il n'y va jamais sans être accompagné de ses camarades soldats), commence à engager la conversation avec elle. Cela commence vers Novembre 1958: ses camarades sont allés chercher de quoi manger, lui laissant à lui seul la garde de leurs affaires à la table située à côté de celle fréquentée par Macha. Il la voit dessiner des plans de bâtiment très sophistiqués, et, admiratif, il lui fait remarquer qu'elle a un joli coup de crayon. Elle le remercie froidement, puis baisse la tête et continue ses ouvrages. Mais elle se sent gênée par le regard d'Alekseï, et n'arrive plus à se concentrer pour dessiner. Et relève alors la tête vers lui, et il lui demande timidement pour quelle occasion elle dessine tout cela. Elle lui parle alors de ses projets architecturaux, et lui l'écoute attentivement. C'est alors que les camarades d'Alek arrivent, les coupant en pleine discussion. Ils retournent donc chacun à leur occupation: Maria en dessinant, et Aliocha en discutant avec ses collègues. Ensuite, à chaque fois qu'Alekseï se retrouve seul à garder les affaires des autres soldats, lui et Maria continuent leur discussion, puis, au fil du temps, dérive vers des discussions plus personnelles. Cela se transforme en rendez-vous quotidien entre les deux futurs amants. Courant 1959, Alekseï réalise son attirance pour Maria, et à partir de ce moment-là il devient de plus en plus maladroit et empoté avec elle. Il s'en rend compte et la situation s'empire. D'un autre côté, ses collègues prennent conscience de l'amitié qui s'est tissée entre lui et Maria, et font encore plus de remarques désobligeantes sur Maria et sur lui ("tiens, c'est la petite grosse chérie d'Aliocha !"). Alekseï n'ose encore rien leur répondre. Le 14 Juillet 1959, le jour de son anniversaire, lors d'un de ses rendez-vous quotidien avec Maria, il ne tient plus, et finit par lui lâcher, sans doute sous le coup de l'alcool qu'il a accumulé au cours de sa journée d'anniversaire, un furtif "Je... je crois que je t'aime." Maria, qui était penchée sur ses dessins, devient toute rouge et commence une phrase : "Je..." mais, à ce moment-là, les collègues d'Alekseï rappliquent, l'interrompant dans son élan. Ils lancent un "alors, les amoureux, ça va ?" pour les taquiner, sans avoir entendu ce qu'Alek venait de dire. Alekseï réalise alors ce qu'il vient de dire et se sent très embarrassé. Ils ne se parlent plus du reste de la soirée, chacun à leurs occupations. Les jours qui suivent, Alekseï n'ose plus venir dans ce café; il prétend être malade, ou occupé, pour rejeter les propositions de ses collègues d'aller boire un verre. Maria, de son côté, aimerait beaucoup revoir Alekseï et elle sent bien qu'il l'évite; au bout de 2 semaines après la déclaration, et sans avoir revu Aliocha depuis, elle ose enfin demander aux autres soldats pourquoi Alekseï ne vient plus. Ils lui répondent qu'il a dit être occupé, et lui proposent de les suivre à leur caserne pour aller voir Alekseï. Elle accepte. Alek semble surpris de la voir au palier de son appartement, et surtout très embarrassé. Maria rentre dans sa chambre sans lui demander la permission, puis ferme la porte derrière elle. Elle lui lance, agacée : "Pourquoi est-ce que tu m'évites ? On dirait que tu me déteste !"

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