• Le Cinéma Rouge

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    Recommande :

    Juste la Fin du Monde, Tom à la Ferme - Xavier Dolan

    In the Mood for Love, 2046, The Grandmaster - Wong Kar Wai

    Moonlight

    Les Femmes du Bus 678

  • The Grand Budapest Hotel

    Réalisateur:  Wes Anderson

    Pays: Royaume-Uni, Allemagne

    Sortie: Février 2014

    Durée:  1h39

    The Grand Budapest Hotel

    Dans la République imaginaire de Zubrowka, en 1931, un jeune homme, Zéro Mustafa, fait ses débuts en temps que groom (lobby boy) dans le légendaire Grand Budapest Hotel. Son mentor, sir Gustave H., un homme distingué et extravagant, gère l'hôtel avec raffinement et souhaiterai former Zéro à faire de même. Mais tout bascule le jour où Madame D., à la fois fidèle cliente de l'hôtel et amante de Gustave H., décède subitement lors d'un de ses voyages. Contre toute attente, elle cède un des plus beaux tableaux de sa collection à Gustave; ses enfants, qui convoitaient le tableau, n'ont pas l'intention de le laisser faire.

    J'ai eu envie de voir ce film lorsque j'ai lu dans Le Monde qu'il  était inspiré de l’œuvre de Stefan Zweig. Depuis que j'ai lu Marie-Antoinette, en 2011, je voue un culte à cet auteur (Anderson aussi, apparemment)... Je n'ai pas été déçue par le film. On y retrouve un casting énorme: Ralph Fiennes (La Liste de Schindler), Adrien Brody (Detaschment), Jason Schwartzman (Marie-Antoinette), Jude Law (Hugo Cabret), Matthieu Almaric (Poulets aux Prunes), Léa Seydoux (La Vie d'Adèle)... Le monde dans lequel les personnages évoluent (la république de Zubrowka) est déjanté et poétique à la fois, les couleurs sont très vives et le rendu à l'image est bon. Quand au scénario, il est à la foi drôle et nostalgique. On retrouve bien Zweig dans ce côté nostalgique, mais aussi et surtout dans l'aspect humaniste du film. Au fil de l'histoire, les personnages voient leur monde sombrer dans le chaos et le fascisme (les nazis sont représentés avec un symbole "ZZ" qui rappelle celui des SS), et on ne peut s'empêcher de repenser aux craintes de Zweig sur la propagation du nazisme, ces mêmes craintes qui l'ont poussé à se donner la mort en 1942 dans sa maison à Pétropolis au Brésil (en plus, que Jude Law part en Amérique du Sud à la fin du film). Après, faut avouer que les méchants sont exagérés. Mais c'est pour donner un côté comédie, donc ça passe.

    Bref, je conseille vivement ce film, à voir et même à revoir.

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  •  Welcome

     Réalisateur:  Philippe Lioret

    Pays: France

    Sortie: 2009

    Durée:  1h50

    Welcome

    L'histoire prend place à Calais. Simon, maître-nageur en instance de divorce, ne sait plus vraiment où il en est dans sa vie. Sa future ex-femme est bénévole dans une association qui fournit de la nourriture aux immigrés, et s'indigne quotidiennement des traitements qu'ils subissent. Un beau jour, un jeune homme vient à la piscine municipale pour s'inscrire à des cours de natations; il s'appelle Bilal, est kurde et souhaiterait rejoindre son amante qui vit en Angleterre. Simon finit par se prendre d'amitié pour ce garçon et propose à lui et un de ses amis de venir dormir chez lui, étant donné que dans leur situation ils ne disposent d'aucun logement. Mais les ennuis arrivent en même temps qu'un de ses voisins prend conscience de la cohabitation...

     

     Ce film m'a en partie inspirée pour le scénario de ma nouvelle "Horriyya". Il est intéressant en ce qui concerne le fameux "délit de solidarité", ou autrement dit le "délit d'aide à l'entrée et au séjour de personnes en situation irrégulière", car il permet de souligner les horreurs qui ont été commises au nom de cette fichue loi.

     

    Bande annonce :

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