• Critiques littéraires

    Dernières lectures - "critiqus" vagues. Idées pour prochains articles

    La Mort à Venise / Tristan ; Thomas Mann ; très bien écrits mais très malsains. Je n'ai pas pu finir Tristan. Gros malaise.

    Jeremias - Stefan Zweig ; Zweig est toujours un génie. Très bien. Mais pas du tout mon préféré de l'auteur. On se tournera plus vers La Peur, La Confusion des Sentiments ou le Monde d'Hier.

    La Chambre de Giovanni - James Baldwin ; énormément apprécié. Traite du refoulement de l'homosexualité, dans les années 50.

    Eloge de l'Ombre - Junichiro Tanizaki ; Splendide. Traite de l'esthétisme japonais de l'ombre.

    Svastika - Junichiro Tanizaki ; j'ai envie de redire "très bien écrit mais très malsain". On peut le dire. Mais c'était moins pire que Mann.

    Black Boy - Richard Wright ; à l'époque de la ségrégation aux Etats-Unis, autobiographie de Wright. A la fois très dur et très beau. Et dire que ça faisait au moins 8 ans que je me disais qu'il fallait que je le lise, en procrastinant.

    Lucrèce Borgia - Victor Hugo ; fin surprenante. On en attendait pas moins du maître.

  • Sébastien Castellion

    Auteur : Stefan Zweig

    Date : 1936

    Genre :  Essai historique

    Traduction : Alzir Hella

    J'aime beaucoup Stefan Zweig. Je pense que ce n'est un secret pour personne. Il est brillant pour ses proses, ses poèmes, ses pièces de théâtre, ses discours, ses biographies... Conscience contre violence appartient à la dernière catégorie. Il s'agit en fait plutôt d'une "double biographie" (celle de Castellion et celle de Calvin), à laquelle s'ajoutent la description et l'analyse d'un événement historique, à savoir la mort de Sébastien Castellion, ses motivations, ce qui la précéda et ce qui en découla- ou non.

    Conscience contre violence c'est l'histoire d'un homme qui osa s'élever et élever sa voix contre un régime autoritaire et religieux. Ce combat, dont le caractère universel est relevé avec justesse par Zweig, fait écho non seulement à la montée du nazisme se produisant à l'époque de l'écriture du manuscrit, mais aussi pour nous, lecteurs et lectrices, à des événements plus récents tels que la montée du Front National et des extrémismes religieux de tous bords.

    Il est intéressant de voir qu'à ce moment de sa carrière, Zweig regardait encore le monde avec optimisme, comme on peut le voir dans son épilogue.

     

    Sans vouloir spoiler, plus, je vous conseille vivement de lire cette petite perle, riche de son sujet mais également de la plume poétique de Zweig et de Hella - le traducteur français qu'il avait lui-même choisi.

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  • Je pense que ce livre est tout à fait d'actualité et mérite d'être lu par le plus grand nombre !

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