Drega est un personnage que j'ai inventé quand j'étais en CM2 (j'avais 9 ans, vers là). Il s'agit d'une petite bestiole qui fait environ la moitié du mollet d'un humain, qui parle, et qui dit beaucoup, beaucoup de conneries. C'était mon premier (et mon seul, je crois) personnage qui pouvait balancer des remarques sexuelles déplacées dans le style "vieux pervers dégueulasse"... Il aime bien faire des farces, écouter les conversations sans qu'on se rende compte de sa présence (c'est une commère), et surtout il adore par dessus tout quand une femme le serre contre ses seins. Bref, c'est vraiment une sale bestiole...!

Il a un frère (qui s'appelle Pedro, et qui a exactement le même mais avec un sombrero et un poncho en plus) et une mère (Karma, identique mais avec le corps en rouge au lieu d'être en vert, et au lieu d'avoir une choucroute sur la tête elle a une frange, des cheveux mi-longs, et des cils allongés au mascara).

Il existe une espèce entière de Dregas. mais Drega, LE Drega, est unique : tous les autres ont, certes la même tête, mais des vêtements et des coupes de cheveux différentes. Ce qui fait que notre Drega, avec ses bouclettes et son corps vert, est bien unique.

On peut le retrouver dans plusieurs de mes histoires, et notamment dans l'histoire de Leg, Putain (pour son anniversaire de 13 ans, Zawama offre à Leg une peluche de Drega).

Lorsque j'ai souhaité créer ma propre poupée articulée, j'ai donc immédiatement pensé à ce bon vieux Drega : facile à faire, attachant bien que con, et puis... c'est Drega, quoi ! Un de mes personnage les plus anciens ! (je l'ai inventé un peu après Leg en fait. Eh oui, Leg, ce punk déjanté, je l'ai inventé il y a 8 ans déjà !). Pour info, >ce merveilleux tutoriel< m'a servi pour faire ma poupée de Drega ! Et voici le résultat (d'autres photos sont à venir) :

 Il est entièrement articulé, c'est-à-dire qu'on peut lui bouger les bras, les jambes, et la tête.

 Vive Drega :)

Voici un projet que j'avais fait initialement pour le concours d'entrée à l'ENSA Paris Malaquais (le sujet demandait, en gros, entre autres formules alambiquées, d'établir un lien entre les mots "arbre", "livre" et "racine"). Je n'ai finalement pas envoyé de dossier à cette école, donc je vous montre ce que j'avais fait !

Pour faire ces ombres chinoises, j'ai découpé des silhouettes dans du papier rigide (je mettrais bientôt un scan de toutes ces silhouettes) et je leur ai fait un socle pour qu'ils tiennent debout. En tout, il y a cinq enfants et un vieillard en positions assises, en plus d'un arbre :

Pour relier cette petite installation au sujet, voilà ce que je m'étais dit : cette scène représente la tradition orale en Afrique, la transmission du savoir par un ancien aux enfants du village. Le vieil homme, en racontant des histoires ancestrales, relie les enfants  leurs origines, à leur racines. Il est comme un livre ouvert, une bibliothèque même. Et cela, il le fait à l'ombre d'un arbre, qui agit comme une sorte de refuge pour le groupe; il remplace le toit d'une maison, sert d'ombrelle, bref, en quelque sorte cet arbre a une fonction architecturale.

Les ombres chinoises, comme les livres ou la tradition orale, servent également à raconter des histoires :

Et, pour relier encore plus la scène aux livres, je l'avais aussi projetée dans un livre :

Si ça vous a plu, vous aimerez peut-être >cet autre article< où il est question de silhouettes.

Pendant l'été 2012, j'ai fait une statue avec de la glaise (grise). J'avais un modèle, la Vierge Marie, mais je n'ai pas eu le temps de la finir (pour le visage) parce que ça avait séché... Donc en fait ce qui a été le plus travaillé, c'est le voile...

Ca faisait depuis l'école primaire que j'avais rien sculpté... Je m'en suis pas si mal tirée en fait !

Les parties blanches, c'est la couleur d'origine de la glaise qui a séché, et le reste c'est peint à la gouache (je crois?...).

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Vue de derrière (le voile)

Ma main, mes bagues, mon sarouel, mes conneries.

(Quand on s'emmerde, on devient créatif !)