• Cette fabrique de montres et d'horloges est située dans un petit village de Franche-Comté. Elle appartient à une vieille femme, Roselie, qui là-bas vit depuis plus de 70 ans en compagnie d'Edgar, un vieux robot qui lui tient compagnie depuis son enfance. En 1942, Roselie embauche illégalement Hind comme assistante, et la fait passer auprès des autorités pour son neveu.

     

    Le bâtiment vu d'extérieur

    Le bâtiment a un style Art Nouveau.

    La fabrique de montres et d'horloges de Roselie

     

    L'atelier de Hind

    Il s'agit d'une salle au centre de laquelle est installée une grande table carrée. Les murs sont bordés de grandes bibliothèques remplies de livres sur la mécanique, l'ornementation et la musique, ainsi que de classeurs rassemblant tous les documents nécessaires pour qu'Hind mène à bien son travail (plans des modèles précédents, fiches de suivi des clients, etc). Sur la table centrale s'entassent les plans, croquis et annotations des montres/horloges sur lesquelles elle travaille actuellement, ainsi que tous ses outils (tourne-vis, engrenages, etc). En face de la table, Hind a à sa disposition une chaise de style Art Nouveau (Roselie adore l'Art Nouveau !).

    Le grenier

    La fabrique de montres et d'horloges de Roselie

    Le grenier sert de "salle des archives" à la fabrique. C'est là-bas que Roselie entasse tous les modèles de montres, horloges et pendules qu'elle possède, ainsi que sa collection personnelle qui compte entre autres une pendule décimale, une horloge "Comedia Dell'arte" (avec comme aiguille des heures un Arlequin et comme aiguille des minutes un bâton), des horloges Nuit et Jour, une horloge pot à plante, toutes les clefs qui vont avec... ainsi qu'une mystérieuse montre à gousset.

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  • Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle

    Voici un projet que j'avais fait initialement pour le concours d'entrée à l'ENSA Paris Malaquais (le sujet demandait, en gros, entre autres formules alambiquées, d'établir un lien entre les mots "arbre", "livre" et "racine"). Je n'ai finalement pas envoyé de dossier à cette école, donc je vous montre ce que j'avais fait !

    Pour faire ces ombres chinoises, j'ai découpé des silhouettes dans du papier rigide (je mettrais bientôt un scan de toutes ces silhouettes) et je leur ai fait un socle pour qu'ils tiennent debout. En tout, il y a cinq enfants et un vieillard en positions assises, en plus d'un arbre :

    Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle

    Pour relier cette petite installation au sujet, voilà ce que je m'étais dit : cette scène représente la tradition orale en Afrique, la transmission du savoir par un ancien aux enfants du village. Le vieil homme, en racontant des histoires ancestrales, relie les enfants  leurs origines, à leur racines. Il est comme un livre ouvert, une bibliothèque même. Et cela, il le fait à l'ombre d'un arbre, qui agit comme une sorte de refuge pour le groupe; il remplace le toit d'une maison, sert d'ombrelle, bref, en quelque sorte cet arbre a une fonction architecturale.

    Les ombres chinoises, comme les livres ou la tradition orale, servent également à raconter des histoires :

     

    Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle

    Et, pour relier encore plus la scène aux livres, je l'avais aussi projetée dans un livre :

    Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle

     

    Si ça vous a plu, vous aimerez peut-être >cet autre article< où il est question de silhouettes.

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  • Nom :  Alekseï Tsvetaïev

    Prononciation : 

    Âge : 30 ans (Anniversaire: 14 Juillet 1934)

    Page web : 

    Description courte : Soldat dans la même unité que Sveta. En dépit des apparences, ils s'entendent plutôt bien.

     Biographie

    Surnom : Aliocha

    Anniversaire : 14 Juillet 1934

    Signe astrologique : Cancer

    Métier/occupation : Soldat

    Espèce : Humaine

    Genre : Homme

    Personne(s) la/les plus proche(s) : Maria Fenenka

    Famille : Elena Tsvetaïeva (mère), Igor Tsvetaïev (père), Svetlana Tsvetaïev(soeur - surnommée Sveta).

    Description physique : Grand, musclé, cheveux blonds courts plaqués en arrière, nez aquilin, barbe blonde, sourcils larges et blonds, cicatrice recouvrant le sourcil et l'oeil gauche, yeux légèrement tombants, oeil droit bleu, oeil gauche marron (à cause de la cicatrice).

    Personnalité : Frivole, nostalgique, possède une jovialité et un cynisme qui cachent une profonde tristesse.

    Sexualité : Bisexuel

    Voix : Baryton

    Histoire passée : Enfant, a vécu dans une famille de stalinistes convaincus. A 15 ans, il entre dans un lycée militaire. Après trois ans d'entraînements intensifs, il en sort diplômé. Il rentre alors dans l'armée, où il n'est qu'un soldat parmi d'autre: pas particulièrement fort, ni vraiment intelligent, il passe inaperçu. Sa carrière se passe donc sans entrave, jusqu'au jour où, à l'âge de 24 ans, au comptoir d'un bar, il fait la connaissance de Maria Fenenka (surnommée Macha), une jeune intellectuelle trotskiste de 25 ans. Ils tombent amoureux l'un de l'autre. Alekseï est obligé de tirer un trait sur sa famille (ils n'acceptent pas son union avec une trotskiste). Macha risque sa vie en tant qu'opposante politique, mais elle continue a écrire des essais engagés (contre la peine de mort, pour l'avortement, contre la pénalisation de l'homosexualité... en bref, elle critique complètement le stalinisme). En 1960, il rencontre Sveta, nouvelle recrue dans son unité. Elle porte presque le même prénom que sa soeur, dont il n'a pas eu de nouvelles depuis longtemps. Nostalgique, il commence à s'attacher à Sveta, qui elle est plutôt indifférente à son amitié.
    Un jour d'Avril 1961 (Alekseï a 26 ans, Macha 28), le KGB débarque chez eux, alors qu'ils s'étaient improvisé un dîner aux chandelles. Ils embarquent Macha, qui se débat en vain. Alekseï essaye d'intervenir, mais il se prend un coup de couteau dans l'oeil (d'où sa cicatrice) et perd connaissance. A son réveil, il ne voit plus que d'un oeil et Macha a disparu. Il se jette dans la rue à sa recherche, puis titube et tombe. Un passant le trouve là, inerte, un oeil en sang, et l'emmène à l'hôpital. Il se réveille sur son lit d'hôpital avec un bandeau autour de l'oeil. Il demande à partir, et, inconsciemment, ses pas le mène vers la place publique. En chemin il entend des passant parler d'une exécution publique. Il court alors vers la place, pour trouver le corps inerte de Macha, troué par les balles, en train d'être ramassé par deux policiers. Il crie et pleure de désespoir, essayant d'aller vers Macha, mais ne le pouvant pas car étant retenu par des passants qui veulent lui éviter d'être exécuté à son tour. Un vieil homme lui conseil de rentrer chez lui sans faire d'histoire s'il ne veut pas y passer, ce qu'il fait. Il passe alors deux ans entiers à déprimer, travaillant de jour comme soldat, se lamentant seul le soir dans sa chambre. Un jour de 1963, alors qu'il mangeait seul dans un bistrot, une belle femme, attirée par son physique, lui propose d'avoir un rapport sexuel. Alekseï accepte, en se disant qu'il n'a plus rien à perdre de toute façon. Commence alors pour lui une vie de débauche, entre sexe et alcool, pour oublier son amour perdu. Un soir, bourré, il se confie à Sveta, une jeune recrue. A partir de ce moment-là, Sveta deviendra intolérante avec ses dérives, car elle connait son histoire et veut l'empêcher de se débaucher davantage, en se disant que Macha n'aurait pas souhaité voir son amant finir dans un état pareil.

    Histoire présente : Alekseï tel qu'on le connait est un soldat indiscipliné et frivole, mais toujours empreint d'une profonde tristesse (il ne s'est pas remis de la perte de Macha). Contrairement à Sveta, qui a choisi la vengeance face au meurtre de ses proches, lui préfère rester passif et se laisser mener au désespoir le plus complet. Il se fait souvent réprimander par le camarade général, qui lui confie cependant quelques fois des missions (comme faire le discours de présentation au Kazakhstan). Celui-ci essaye en vain de comprendre son comportement; il aimerait qu'Alekseï se ressaisisse. Il le convoque souvent dans son bureau pour s'entretenir avec lui. Mais un jour, en se promenant dans la caserne, le camarade général découvre avec stupéfaction le corps d'Aliocha suspendu à une corde. Il accoure et réussit à temps à le défaire de ses liens, le sauvant de la mort.

    Aime / n'aime pas :

    Forces / faiblesses :

    Extra : Il a un tatouage sur la poitrine, où est écrit (en Russe) "laisser le rêve exister". Il s'agit d'un tatouage que Macha s'était fait lors de son séjour en prison quand elle avait 20 ans. Elle l'avait fait le long de son bras gauche, et à sa mort, Aliocha a décidé de se le faire tatouer sur la poitrine, pour toujours garder un souvenir d'elle près de son cœur.

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  • Fiche personnage - Macha Fenenka 

    Nom : Maria Fenenka

    Prononciation : Morte à 28 ans, le 15 Avril 1961. (Anniversaire: 6 Mars 1933)

    Âge : Morte à 28 ans, le 15 Avril 1961. (Anniversaire: 6 Mars 1933)

    Description courte : Jeune intellectuelle trotskiste. Recherchée par le KGB. A entamé une liaison avec Alekseï avant de mourir fusillée.

    Biographie

    Surnom : Macha

    Anniversaire : 6 Mars 1933

    Signe astrologique : Pisces

    Métier/occupation : Architecte

    Espèce : Humaine

    Genre : Femme

    Personne(s) la/les plus proche(s) : Aliocha

    Famille : Un petit frère handicapé (Yuri) 6 ans plus jeune, une mère célibataire (Anastasia), un père parti quand elle avait 5 ans et demi pour ne jamais revenir (Branislav), deux grands frères jumeaux (Dmitri et Vladimir) 4 ans plus âgés.

    Description physique : Blanche, yeux verts en amande, porte des lunettes, nez long et fin, petite bouche pulpeuse, joues roses, petites mains boudinées, cheveux bouclés bruns au carré, un peu enrobée, tâches de rousseur, 1m58, 80kg, chausse du 38.

    Personnalité : Gentille, souriante, moqueuse, passionée, maline, débrouillarde, perspicace.

    Sexualité : Pansexuelle

    Voix : Aiguë mais cela reste agréable.

    Histoire passée : Le 7 Janvier 1939, quand elle avait 5 ans, son père est parti au front russe pour se battre contre les nazis. Elle ne l'a plus jamais revu, et en a déduit qu'il était mort. En Mai 1939, alors qu'elle a 6 ans, son jeune frère Yuri vient au monde, les jambes paralysées. Anastasia ne pouvant s'occuper seule de 4 enfants, Dmitri et Vladimir l'aident pour élever Maria et Yuri. Maria va à l'école primaire, où elle se fait embêter par ses camarades de classe qui se moquent de son surpoids, puis au collège, où elle devient une élève sérieuse et appliquée, qui a tendance à s'isoler facilement du reste des élèves. C'est là qu'elle commence à s'intéresser à la politique et se met à lire Trotski entre autres. Au lycée, elle se fait une petite bande d'amis qui lui resteront plus ou moins fidèles, avec qui elle commence a élaborer un projet politique (un journal étudiant publié anonymement). Après le lycée, elle se lance dans des études d'architecture tout en continuant son engagement. Elle publie (toujours anonymement), entre autres, une traduction de "Réflexions sur la Guillotine" de Camus, un essai où elle condamne la pénalisation de l'homosexualité réintroduite par Staline, ainsi qu'un pamphlet pour l'avortement (que Staline a interdit). Le 18 Juin 1953, elle est arrêtée chez elle pour être condamnée à trois mois de prison ferme, non pas à cause de ses écrits contestataires (les autorités ignorent leur existence), mais parce qu'elle a été surprise avec un tract trotskiste dans son sac. Dans sa prison du nord de la Russie, elle rencontre Grusha, une autre étudiante enfermée pour les mêmes raisons. Elles entament une liaison, et se retrouvent le soir pour rédiger ensemble un nouveau pamphlet, pour la liberté de conscience cette fois-ci. A leur sortie de prison, elles garde contact mais ne se voient plus vraiment. Maria reprend ses études d'architecture où elle s'était arrêtée, et obtient son diplôme. Elle passe les six années suivantes à exercer son métier, tout en continuant la lutte en cachette. Au fil des années, elle devient très réservée et évite le plus possible le contact des personnes autres que celles qui militent avec elle depuis longtemps; elle ne leur fait pas confiance.

    En 1957, elle emménage dans un petit appartement au dernier étage d'un immeuble près du centre de Moscou, et commence à fréquenter un café situé entre son lieu de travail et chez elle.

    Histoire présente : Maria va maintenant pratiquement tous les jours au même café, à la même table (au fond), avec une bière et les projets sur lesquels elle travaille en ce moment, pour les finir le soir après le travail ou pour y réfléchir pendant sa pause midi. En 1958, un groupe de militaires commencent à fréquenter ce même bar à leur pause midi; parmi eux, il y a Alekseï. Les soldats, à l'exception d'Alekseï, rient grassement à chaque fois qu'ils voient Maria, en disant entre eux qu'elle est une truie. Alek ne tolère pas ce comportement, même s'il n'ose rien dire à ses amis de l'armée. A vrai dire, Maria l'intrigue, et il éprouve une certaine fascination à la voir toujours à la même table, avec des tonnes de papiers, à griffonner, gommer et réécrire. Cependant, Maria ayant développer une méfiance vis-à-vis de tous ceux qui ne font pas partie de son mouvement trotskiste, et en particulier vis-à-vis des militaires, elle se méfie également d'Alekseï, du moins au début. Car, au bout d'un moment, Aliocha, qui est lui aussi devenu un habitué de ce café (quoiqu'il n'y va jamais sans être accompagné de ses camarades soldats), commence à engager la conversation avec elle. Cela commence vers Novembre 1958: ses camarades sont allés chercher de quoi manger, lui laissant à lui seul la garde de leurs affaires à la table située à côté de celle fréquentée par Macha. Il la voit dessiner des plans de bâtiment très sophistiqués, et, admiratif, il lui fait remarquer qu'elle a un joli coup de crayon. Elle le remercie froidement, puis baisse la tête et continue ses ouvrages. Mais elle se sent gênée par le regard d'Alekseï, et n'arrive plus à se concentrer pour dessiner. Et relève alors la tête vers lui, et il lui demande timidement pour quelle occasion elle dessine tout cela. Elle lui parle alors de ses projets architecturaux, et lui l'écoute attentivement. C'est alors que les camarades d'Alek arrivent, les coupant en pleine discussion. Ils retournent donc chacun à leur occupation: Maria en dessinant, et Aliocha en discutant avec ses collègues. Ensuite, à chaque fois qu'Alekseï se retrouve seul à garder les affaires des autres soldats, lui et Maria continuent leur discussion, puis, au fil du temps, dérive vers des discussions plus personnelles. Cela se transforme en rendez-vous quotidien entre les deux futurs amants. Courant 1959, Alekseï réalise son attirance pour Maria, et à partir de ce moment-là il devient de plus en plus maladroit et empoté avec elle. Il s'en rend compte et la situation s'empire. D'un autre côté, ses collègues prennent conscience de l'amitié qui s'est tissée entre lui et Maria, et font encore plus de remarques désobligeantes sur Maria et sur lui ("tiens, c'est la petite grosse chérie d'Aliocha !"). Alekseï n'ose encore rien leur répondre. Le 14 Juillet 1959, le jour de son anniversaire, lors d'un de ses rendez-vous quotidien avec Maria, il ne tient plus, et finit par lui lâcher, sans doute sous le coup de l'alcool qu'il a accumulé au cours de sa journée d'anniversaire, un furtif "Je... je crois que je t'aime." Maria, qui était penchée sur ses dessins, devient toute rouge et commence une phrase : "Je..." mais, à ce moment-là, les collègues d'Alekseï rappliquent, l'interrompant dans son élan. Ils lancent un "alors, les amoureux, ça va ?" pour les taquiner, sans avoir entendu ce qu'Alek venait de dire. Alekseï réalise alors ce qu'il vient de dire et se sent très embarrassé. Ils ne se parlent plus du reste de la soirée, chacun à leurs occupations. Les jours qui suivent, Alekseï n'ose plus venir dans ce café; il prétend être malade, ou occupé, pour rejeter les propositions de ses collègues d'aller boire un verre. Maria, de son côté, aimerait beaucoup revoir Alekseï et elle sent bien qu'il l'évite; au bout de 2 semaines après la déclaration, et sans avoir revu Aliocha depuis, elle ose enfin demander aux autres soldats pourquoi Alekseï ne vient plus. Ils lui répondent qu'il a dit être occupé, et lui proposent de les suivre à leur caserne pour aller voir Alekseï. Elle accepte. Alek semble surpris de la voir au palier de son appartement, et surtout très embarrassé. Maria rentre dans sa chambre sans lui demander la permission, puis ferme la porte derrière elle. Elle lui lance, agacée : "Pourquoi est-ce que tu m'évites ? On dirait que tu me déteste !"

    Aime / n'aime pas :

    Forces / faiblesses :

    Extra :

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  • L'intégralité des fiches personnages, sous forme de livret, sont présentes sur ce site : CHARAHUB

     

    Sveta Zakrevskaïa

    Aynur Aykümis

    Altyn Aqmaral

    Alekseï Tsvetaïev

    Macha Fenenka

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