• Les différents lieux de Juste a Temps :

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  • Apparence extérieure

    Il s'agit d'une vieille montre style XIXe siècle, à gousset, affublée d'une chaîne à attacher à son veston d'une part et d'une autre chaîne reliée à une clef d'autre part. Son cadran est rose pâle tandis que son "enrobage" est or.

    La mystérieuse montre à gousset

     

    Les chiffres

    Chaque chiffre (de I à XII) correspond à la demeure d'un des Grands Conseillers du Prince. Ces hôtels particuliers sont de tailles irrégulières (le résident du n°12 -XII- a une plus grande surface habitable que celui du n°2 -II- par exemple), mais ce qui intéresse le plus les Conseillers ce n'est pas la  taille des demeures mais les pouvoirs qui sont conférés à leurs habitants. Ainsi, l'occupant de la demeure IV est plus puissant que celui de la VIII. Cela s'explique par le système d'aiguilles (voir partie suivante).

    Chaque demeure (qu'on peut voir comme une sorte de Ministère ou d'Ambassade) représente deux pays du monde (tant au niveau de l'architecture du bâtiment, que des origines des habitants - les Grands Conseillers ne vivent pas seuls, ils ont toutes une Cour chacun, de la nature des mobiliers, des traditions et coutumes qui y sont exercées...). Voici donc, pour chaque numéro, les pays correspondant :

    I/ Suède et Finlande

    II/ Iran et Afghanistan

    III/ Brésil et Portugal

    IV/ Russie et Kazakhstan

    V/ Austro-Hongrie

    VI/ Nigeria et Cameroun

    VII/ Chine et Japon

    VIII/ Allemagne et Pologne

    IX/ Afrique du Sud et Zimbabwe

    X/ France et Italie

    XI/ Argentine et Uruguay

    XII/ Algérie et Egypte

    Le système d'aiguilles

    Pour désigner les postes à hautes responsabilités, le gouvernement s'en remet aux aiguilles de la montre. Ainsi, par exemple, si l'aiguille des secondes pointe vers le numéro III, cela signifie que le Conseiller de la demeure III va occuper le poste de chef des armées, et si l'aiguille des minutes pointe le numéro VII, le Conseiller de la VII sera en charge de l’Église Éternitique.

    La mystérieuse montre à gousset

    Le Temps est arrêté dans la montre. En effet, les aiguilles ne se mettent en mouvement que lorsque quelqu'un la remonte (sachant que juste après avoir remonté la montre, la personne est absorbée dedans, un mouvement des aiguilles indique également une nouvelle venue dans la montre). C'est pourquoi, la montre n'étant que très rarement remontée, on peut dire que le Temps y est arrêté. Ainsi, en vingt-cinq ans, la montre n'a été remontée que deux fois, ce qui signifie que les postes à hautes responsabilité sont généralement occupés depuis très longtemps par les mêmes personnes. L'aiguille des heures mettant beaucoup plus de temps à bouger que l'aiguille des secondes par exemple, depuis l'existence de cette montre le chef du gouvernement n'a changé que deux fois.

    Au moment des évènement de Juste a Temps, voici la situation :

    • L'aiguille des heures (désignant le chef du gouvernement) est plus proche du numéro I.
    • L'aiguille des minutes (désignant le grand prêtre) est plus proche du numéro IX.
    • L'aiguille des secondes (désignant le chef de l'armée) est plus proche du numéro IV.

    Le Prince occupe un château situé à l'intersection des trois aiguilles. Les aiguilles peuvent lui servir de pont s'il veut rendre visite à l'un des trois conseillers désignés par les aiguilles.

    La mystérieuse montre à gousset

     

    Les différents niveaux

    La montre est sur deux niveaux :

    • Le niveau supérieur, celui qui est visible de l'extérieur (avec les aiguilles et les chiffres). C'est là que vivent les aristocrates et les courtisans. Pour parler de ce niveau, les Éternels (nom des habitants de la Cité Éternelle) utilisent d'ailleurs le mot "Cour". Ils parlent aussi en terme "d'étage", ou, plus rarement, de "Garderie Royale" (ce sont les citadins les plus hostiles au pouvoir qui utilisent cette expression, en entendant par là que les Conseillers du Prince -ceux qui vivent "à l'étage"- ne sont que des chiens au service du Prince). Le fait d'accéder à ce niveau est considéré par beaucoup comme un hommage sans pareil, et la plupart des Éternels rêvent d'habiter un jour "à l'étage".

    La mystérieuse montre à gousset

    • Le niveau inférieur, qui est le système mécanique à l'intérieur de la montre. Il regroupe les classes moyennes et populaires.

    La mystérieuse montre à gousset

    Y sont présents les champs d'engrenages (certains les paysans vivent de la culture d'engrenages; c'est un monde steampunk !...), de fruits du dragon et de cannes à sucre (sous forme de bonbon !), les ghettos et les bidonvilles (qui sont plutôt en périphérie de la montre, c'est-à-dire le long du contour de la montre), les marchés, les magasins, etc. Il y a également "en bas" (par opposé à "à l'étage") des églises, des parcs et jardins, des rivières et des fontaines (à la place de l'eau, il y a... de l'huile), des ports à bateaux ailés, des chemins de fer avec des trains à vapeur faits avec des coquillages (géants), des apothicaires, des bibliothèques (une en particulier est connue; il s'agit de "la bibliothèque aux songes", bibliothèque faite d'un grand dortoir où les gens viennent s'assoupir après avoir choisi un livre à l'entrée : pendant leur sommeil, ils rêvent qu'ils sont dans la peau d'un des personnages de l'histoire du livre en question), et caetera et caetera !

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  • Cette fabrique de montres et d'horloges est située dans un petit village de Franche-Comté. Elle appartient à une vieille femme, Roselie, qui là-bas vit depuis plus de 70 ans en compagnie d'Edgar, un vieux robot qui lui tient compagnie depuis son enfance. En 1942, Roselie embauche illégalement Hind comme assistante, et la fait passer auprès des autorités pour son neveu.

     

    Le bâtiment vu d'extérieur

    Le bâtiment a un style Art Nouveau.

    La fabrique de montres et d'horloges de Roselie

     

    L'atelier de Hind

    Il s'agit d'une salle au centre de laquelle est installée une grande table carrée. Les murs sont bordés de grandes bibliothèques remplies de livres sur la mécanique, l'ornementation et la musique, ainsi que de classeurs rassemblant tous les documents nécessaires pour qu'Hind mène à bien son travail (plans des modèles précédents, fiches de suivi des clients, etc). Sur la table centrale s'entassent les plans, croquis et annotations des montres/horloges sur lesquelles elle travaille actuellement, ainsi que tous ses outils (tourne-vis, engrenages, etc). En face de la table, Hind a à sa disposition une chaise de style Art Nouveau (Roselie adore l'Art Nouveau !).

    Le grenier

    La fabrique de montres et d'horloges de Roselie

    Le grenier sert de "salle des archives" à la fabrique. C'est là-bas que Roselie entasse tous les modèles de montres, horloges et pendules qu'elle possède, ainsi que sa collection personnelle qui compte entre autres une pendule décimale, une horloge "Comedia Dell'arte" (avec comme aiguille des heures un Arlequin et comme aiguille des minutes un bâton), des horloges Nuit et Jour, une horloge pot à plante, toutes les clefs qui vont avec... ainsi qu'une mystérieuse montre à gousset.

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  • Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle

    Voici un projet que j'avais fait initialement pour le concours d'entrée à l'ENSA Paris Malaquais (le sujet demandait, en gros, entre autres formules alambiquées, d'établir un lien entre les mots "arbre", "livre" et "racine"). Je n'ai finalement pas envoyé de dossier à cette école, donc je vous montre ce que j'avais fait !

    Pour faire ces ombres chinoises, j'ai découpé des silhouettes dans du papier rigide (je mettrais bientôt un scan de toutes ces silhouettes) et je leur ai fait un socle pour qu'ils tiennent debout. En tout, il y a cinq enfants et un vieillard en positions assises, en plus d'un arbre :

    Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle

    Pour relier cette petite installation au sujet, voilà ce que je m'étais dit : cette scène représente la tradition orale en Afrique, la transmission du savoir par un ancien aux enfants du village. Le vieil homme, en racontant des histoires ancestrales, relie les enfants  leurs origines, à leur racines. Il est comme un livre ouvert, une bibliothèque même. Et cela, il le fait à l'ombre d'un arbre, qui agit comme une sorte de refuge pour le groupe; il remplace le toit d'une maison, sert d'ombrelle, bref, en quelque sorte cet arbre a une fonction architecturale.

    Les ombres chinoises, comme les livres ou la tradition orale, servent également à raconter des histoires :

     

    Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle

    Et, pour relier encore plus la scène aux livres, je l'avais aussi projetée dans un livre :

    Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle

     

    Si ça vous a plu, vous aimerez peut-être >cet autre article< où il est question de silhouettes.

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  • Nom :  Alekseï Tsvetaïev

    Prononciation : 

    Âge : 30 ans (Anniversaire: 14 Juillet 1934)

    Page web : 

    Description courte : Soldat dans la même unité que Sveta. En dépit des apparences, ils s'entendent plutôt bien.

     Biographie

    Surnom : Aliocha

    Anniversaire : 14 Juillet 1934

    Signe astrologique : Cancer

    Métier/occupation : Soldat

    Espèce : Humaine

    Genre : Homme

    Personne(s) la/les plus proche(s) : Maria Fenenka

    Famille : Elena Tsvetaïeva (mère), Igor Tsvetaïev (père), Svetlana Tsvetaïev(soeur - surnommée Sveta).

    Description physique : Grand, musclé, cheveux blonds courts plaqués en arrière, nez aquilin, barbe blonde, sourcils larges et blonds, cicatrice recouvrant le sourcil et l'oeil gauche, yeux légèrement tombants, oeil droit bleu, oeil gauche marron (à cause de la cicatrice).

    Personnalité : Frivole, nostalgique, possède une jovialité et un cynisme qui cachent une profonde tristesse.

    Sexualité : Bisexuel

    Voix : Baryton

    Histoire passée : Enfant, a vécu dans une famille de stalinistes convaincus. A 15 ans, il entre dans un lycée militaire. Après trois ans d'entraînements intensifs, il en sort diplômé. Il rentre alors dans l'armée, où il n'est qu'un soldat parmi d'autre: pas particulièrement fort, ni vraiment intelligent, il passe inaperçu. Sa carrière se passe donc sans entrave, jusqu'au jour où, à l'âge de 24 ans, au comptoir d'un bar, il fait la connaissance de Maria Fenenka (surnommée Macha), une jeune intellectuelle trotskiste de 25 ans. Ils tombent amoureux l'un de l'autre. Alekseï est obligé de tirer un trait sur sa famille (ils n'acceptent pas son union avec une trotskiste). Macha risque sa vie en tant qu'opposante politique, mais elle continue a écrire des essais engagés (contre la peine de mort, pour l'avortement, contre la pénalisation de l'homosexualité... en bref, elle critique complètement le stalinisme). En 1960, il rencontre Sveta, nouvelle recrue dans son unité. Elle porte presque le même prénom que sa soeur, dont il n'a pas eu de nouvelles depuis longtemps. Nostalgique, il commence à s'attacher à Sveta, qui elle est plutôt indifférente à son amitié.
    Un jour d'Avril 1961 (Alekseï a 26 ans, Macha 28), le KGB débarque chez eux, alors qu'ils s'étaient improvisé un dîner aux chandelles. Ils embarquent Macha, qui se débat en vain. Alekseï essaye d'intervenir, mais il se prend un coup de couteau dans l'oeil (d'où sa cicatrice) et perd connaissance. A son réveil, il ne voit plus que d'un oeil et Macha a disparu. Il se jette dans la rue à sa recherche, puis titube et tombe. Un passant le trouve là, inerte, un oeil en sang, et l'emmène à l'hôpital. Il se réveille sur son lit d'hôpital avec un bandeau autour de l'oeil. Il demande à partir, et, inconsciemment, ses pas le mène vers la place publique. En chemin il entend des passant parler d'une exécution publique. Il court alors vers la place, pour trouver le corps inerte de Macha, troué par les balles, en train d'être ramassé par deux policiers. Il crie et pleure de désespoir, essayant d'aller vers Macha, mais ne le pouvant pas car étant retenu par des passants qui veulent lui éviter d'être exécuté à son tour. Un vieil homme lui conseil de rentrer chez lui sans faire d'histoire s'il ne veut pas y passer, ce qu'il fait. Il passe alors deux ans entiers à déprimer, travaillant de jour comme soldat, se lamentant seul le soir dans sa chambre. Un jour de 1963, alors qu'il mangeait seul dans un bistrot, une belle femme, attirée par son physique, lui propose d'avoir un rapport sexuel. Alekseï accepte, en se disant qu'il n'a plus rien à perdre de toute façon. Commence alors pour lui une vie de débauche, entre sexe et alcool, pour oublier son amour perdu. Un soir, bourré, il se confie à Sveta, une jeune recrue. A partir de ce moment-là, Sveta deviendra intolérante avec ses dérives, car elle connait son histoire et veut l'empêcher de se débaucher davantage, en se disant que Macha n'aurait pas souhaité voir son amant finir dans un état pareil.

    Histoire présente : Alekseï tel qu'on le connait est un soldat indiscipliné et frivole, mais toujours empreint d'une profonde tristesse (il ne s'est pas remis de la perte de Macha). Contrairement à Sveta, qui a choisi la vengeance face au meurtre de ses proches, lui préfère rester passif et se laisser mener au désespoir le plus complet. Il se fait souvent réprimander par le camarade général, qui lui confie cependant quelques fois des missions (comme faire le discours de présentation au Kazakhstan). Celui-ci essaye en vain de comprendre son comportement; il aimerait qu'Alekseï se ressaisisse. Il le convoque souvent dans son bureau pour s'entretenir avec lui. Mais un jour, en se promenant dans la caserne, le camarade général découvre avec stupéfaction le corps d'Aliocha suspendu à une corde. Il accoure et réussit à temps à le défaire de ses liens, le sauvant de la mort.

    Aime / n'aime pas :

    Forces / faiblesses :

    Extra : Il a un tatouage sur la poitrine, où est écrit (en Russe) "laisser le rêve exister". Il s'agit d'un tatouage que Macha s'était fait lors de son séjour en prison quand elle avait 20 ans. Elle l'avait fait le long de son bras gauche, et à sa mort, Aliocha a décidé de se le faire tatouer sur la poitrine, pour toujours garder un souvenir d'elle près de son cœur.

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